Le marché immobilier commence à reprendre des couleurs. Notre top 5 des raisons d’investir dans l’immobilier en 2024 !
Les 5 raisons d’investir dans l’immobilier en 2024

En 2024, le marché immobilier montre enfin des signes encourageants. Après environ deux ans de crise, nous sommes en passe de voir le bout du tunnel. Les établissements bancaires sont désormais plus enclins à financer les projets immobiliers des particuliers.
Mais ce n’est pas tout ! La baisse des taux d’intérêt, le stock élevé de biens disponibles sur le marché, la baisse des prix au mètre carré et les avantages du crédit immobilier mettent tous les voyants au vert.
Découvrez les 5 raisons d’investir dans l’immobilier en 2024 !

Depuis fin 2022, les banques étaient réticentes à prêter aux particuliers. Le taux d’usure agissait comme un plafond de verre. Distribuer des crédits immobiliers n’était plus suffisamment rémunérateur pour les établissements bancaires.

Depuis 2024 la tendance s’est inversée, les banques font les yeux doux pour attirer les candidats acquéreurs. La baisse des taux d’intérêt n’y est pas étrangère. En février, les taux sont repassés en dessous de la barre fatidique des 4 % contre 4,13 % en janvier.

Bien que le recours à un courtier immobilier reste recommandé, les candidats acquéreurs bénéficient de conditions d’emprunt favorables auprès des banques. Il est désormais moins compliqué d’obtenir un financement, par rapport aux mois précédents. Selon Meilleurtaux, le nombre de crédits immobiliers accordé est en hausse constante depuis 4 mois. En février 2024 30 511 dossiers ont été acceptés contre 17 983 en décembre 2023.

Pour bénéficier des meilleurs taux, il est toujours nécessaire de comparer les offres de crédits en prenant en compte le coût de l’assurance emprunteur.

Après une pénurie de biens immobiliers sur le marché, le volume semble de retour. Avec lui, l’activité des professionnels de l’immobilier retrouve un niveau comparable à celui d’avant la crise Covid.

Le nombre élevé de biens disponibles est favorable aux acquéreurs. Ils ont un large éventail de choix et la possibilité de comparer plusieurs biens. Moins pressés par le temps, ils disposent d’un pouvoir de négociation décuplé auprès des vendeurs.

Cette tendance s’observe dans de nombreuses régions françaises mais épargne les grandes métropoles, pour combien de temps encore ?

Avec le nombre conséquent de biens sur le marché, les vendeurs ont de la concurrence. Cela entraîne une stabilisation voire une baisse des prix plus ou moins forte selon les villes concernées :

  • + 0,3 % à Lille ;
  • + 0,2 % à Lyon ;
  • – 0,5 % à Marseille ;
  • -0,7 % à Paris
  • – 0,8 % à Toulouse ;

La réalité du marché impose une prise de conscience auprès des vendeurs. Ils doivent baisser leur prix pour vendre. Cette tendance n’est pas encore acceptée par la majorité des propriétaires vendeurs. En conséquence, les biens restent plus longtemps sur le marché. Au niveau national, il faut 77 jours pour vendre alors qu’il ne fallait que 59 jours il y a un an.

Cela profite aux biens proposés au prix du marché, conformes aux estimations des agents immobiliers. Les autres biens doivent nécessairement s’ajuster pour attirer les offres, il s’agit notamment des logements :

  • Commercialisés depuis plusieurs mois ;
  • Passoires thermiques (classées F ou G au DPE) ;
  • Éloignés des centres urbains.

Ces biens qui squattent les sites d’annonces immobilières sont les plus susceptibles d’obtenir des offres agressives de la part des candidats acquéreurs. Il n’est pas rare que des offres d’achat soient établies 20 % en dessous du prix de vente.

Plus que jamais pour les vendeurs, il est préférable de proposer directement leur bien au prix du marché. Sous peine de subir une forte décote lors de la négociation !

Dans un emprunt immobilier, le remboursement des mensualités comporte une part d’intérêt et une part de capital. Lorsque le bien est revendu, cette part de capital demeure acquise. Même avec des taux à 4 %, cette stratégie demeure préférable au paiement d’un loyer, qui lui, ne rapporte rien.

Pour calculer cet avantage, plusieurs outils sont disponibles en ligne. Cela permet de connaître le montant de l’amortissement selon la durée du prêt.

Voici un exemple pour bien comprendre ce mécanisme. Un emprunt de 250 000 € sur 20 ans est proposé à 3,99 %(hors assurance de prêt). Le montant de la mensualité s’élève à 1513, 63 €. Au bout de 10 ans :

  • 81 208,14 € d’intérêts sont remboursés sur un total de 113 272,12 € ;
  • 100 427,94 € de capital sont remboursés sur le total de 250 000 €.

En cas de revente, le vendeur récupère la part de capital versé soit 100 427,94 €. À loyer équivalent, la location fait perdre 100 427,94 € sur 10 ans, sans possibilité de récupération.

Autre avantage inestimable de l’achat immobilier, il permet de constituer un patrimoine. Pour transmettre à ses héritiers ou éviter de payer un loyer arrivé à la retraite, c’est une stratégie toujours payante !

Selon un sondage, 60 % des Français préfèrent attendre plutôt qu’acheter. Cette stratégie est très incertaine car la forte baisse des taux promise ne s’est matérialisée que par une stabilisation relative.

Dans ce contexte, difficile de prévoir si l’année prochaine sera ou non plus favorable.

Il est plus opportun d’acheter à 4 % et de renégocier son prêt et son assurance emprunteur dans un an. De nombreux sites internets proposent leur calculatrice pour simuler le gain financier après renégociation du crédit.

Avec un taux de crédit immobilier en baisse, un octroi de crédit plus favorable et un volume de biens qui favorise les acquéreurs, il serait dommage de passer à côté d’un investissement en 2024 !

Alexandre Lamarche – Groupe Serenity

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