Le plan Action au Cœur de Ville prorogé jusqu’en 2026 

Les 7 et 8 juillet s’est tenu à Blois le Congrès annuel de villes de France durant lequel le Premier ministre Jean Castex a rappelé l’importance du plan Action au Cœur de Ville. Le programme est d’ailleurs reconduit jusqu’en 2026. 

Un programme au service de la revitalisation des villes 

Quel point commun existe-t-il entre Bayonne, Blois, Aurillac ou encore Grasse ? Elles correspondent toutes à des villes moyennes qui malgré un dynamisme à la fois économique, culturel et social, peinent à rendre leur territoire attractif. Face à ce délaissement, une action publique a alors été mise en place.   

Initié en décembre 2017 par le ministère de la Cohésion des territoires et de Relations avec les collectivités territoriales, mais également piloté par l’ANTC (Agence nationale de la cohésion des territoires). Le programme Action Cœur de Ville permet désormais aux élus de certaines villes de redynamiser leur territoire. Les actions ont vocation à s’inscrire dans la durée. « Elles sont l’un des principaux piliers de l’organisation territoriale de notre pays. C’est le moment de réarmer nos territoires, car l’avenir de l’État est plus que jamais à la déconcentration », est venu préciser le Premier ministre.

Le plan Action Coeur des Ville en quelques chiffres 

En quelques chiffres, le plan Action Cœur de Ville c’est 222 villes moyennes françaises et plus de 5 milliards d’euros mobilisés pour 5 ans. Redynamisées, ces différentes zones de France vont même jusqu’à reprendre leur place dans le palmarès des villes préférées des français. 

Les différents axes du plan action au cœur de ville

Vers une nouvelle attractivité, le programme national vise une triple dimension de revitalisation des centres-villes. D’amélioration des conditions de vie de ses habitants et de valorisation de ces 222 villes moyennes dans le développement du territoire.  

Pour arriver à de tels résultats, les élus travaillent sur différents axes comme la réhabilitation du logement habitable en centre-ville ou son développement économique et commercial comprenant notamment la création d’emplois. De même, l’accessibilité et la mobilité représentent un enjeu majeur pour les élus au même titre que la valorisation de l’espace public, du patrimoine. 

Enfin, le programme comprend également des fondements indispensables en matière de transition écologique ainsi que de participation citoyenne. 

Vers une gouvernance locale du programme 

Si le programme a été mis en place par les collectivités territoriales, il transfère ses compétences à différents intervenants et partenaires locaux comme la maire, le préfet de département ou encore le préfet de région. La gouvernance du programme Action Cœur de Ville reste donc principalement locale. 

Face au regain de dynamisme des villes intégrées au programme, Jean Castex a d’ailleurs annoncé au Congrès annuel des villes de France se tenant les 7 et 8 juillet à Blois, la prolongation du plan Action Cœur des Villes jusqu’en 2026. De quoi poursuivre l’ascension attractive de certains territoires autrefois délaissés en France. Affaire à suivre donc avec des orientations qui devraient être présentées par l’ensemble des partenaires durant les Rencontres nationales Action cœur des Villes le 7 septembre prochain. 

Alexandre LamarcheGroupe Serenity

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